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Les bonnes JPP* : ...23/X...Les marchés européens, premiers bénéficiaires de la politique de Donald Trump


©EditionsLUCIECEP 2025
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Extrait d'un article de Anthony Bailly

(Responsable de la gestion actions européennes de Rothschild & co AM)


" Au fil du trimestre, les atermoiements de la nouvelle administration Trump ont pesé sur le moral des consommateurs et des entreprises américaines. Les dernières décisions sur les tarifs douaniers ont accentué ces craintes, conduisant les observateurs à s’interroger sur une possible récession aux États-Unis.


La confiance change de camp

Quel revirement de situation par rapport au consensus de début d’année qui misait tout sur l‘exceptionnalisme américain que rien ne pouvait arrêter ! Si l’annonce d’une suspension de 90 jours de la mise en place des tarifs douaniers par le président Trump a permis de lever les craintes de récession à court terme, les allers-retours et les annonces contradictoires ont créé une forte instabilité qui pèse sur les perspectives de croissance et sur l’évolution de l’inflation. Pour l’instant, si les « hard datas » (1) semblent résister, les indicateurs avancés et les indices de confiance pointent vers un ralentissement de l’activité. Le caractère inflationniste des mesures annoncées ne permet pas à la Fed d’envisager des baisses de taux, alors même que les anticipations d’inflation sont en hausse.

La situation en Europe est différente. Si la croissance reste molle, les PMI (2) se redressent pour leur composante industrielle, laissant entrevoir que l’on a touché un point bas sans revenir pour autant en territoire d’expansion. L’inflation confirme sa décrue à 2,6 % (3), et a permis à la BCE de réaliser deux baisses de taux depuis le début de l’année. À noter, il est désormais perceptible que l’instabilité politique et économique a changé de camp. Alors que les élections allemandes et la situation politique française avaient pesé sur les indices européens, les craintes de perte du soutien militaire américain combinées à la guerre commerciale lancée par la nouvelle administration ont conduit l’Europe, comme souvent lorsqu’elle se retrouve dos au mur, à réagir. Les pays du Vieux Continent ont resserré leurs liens et donné une réponse d’unité matérialisée par une volonté de s’affranchir de la tutelle américaine en matière de défense. L’Union européenne s’est lancée dans un vaste plan pour remilitariser la zone, et le nouveau chancelier allemand a proposé d’utiliser ses marges de manœuvre pour faire sauter le verrou budgétaire en engageant un plan de relance des infrastructures allemandes en plus de dépenses militaires significatives.

Avant les annonces tarifaires américaines, la situation semblait se stabiliser en Chine avec des données d’activité qui se redressaient, à l’image de la production industrielle, affichant en mars une forte croissance de 5,9 % depuis le début de l’année en glissement annuel (y/y) et des ventes au détail en hausse de 4,0 % (y/y) sur la même période (4). Le coup porté par l’escalade des droits de douanes réciproques avec les États-Unis va cependant impacter l’objectif de croissance annuel de 5 %. Le gouvernement chinois pourrait toutefois lancer à son tour un vaste programme de relance afin de stimuler la croissance interne et libérer le stock d’épargne accumulé par les ménages chinois afin de limiter les effets négatifs de la guerre commerciale.


Les marchés actions européens surperforment leurs homologues américains

Dans ce contexte, les marchés européens affichent malgré tout une performance positive sur le premier trimestre. L’Eurostoxx (dividendes réinvestis) est en hausse de 7,7 % quand le STOXX Europe 600 affiche une progression de 5,9 %, bénéficiant dans une moindre mesure des annonces allemandes (5). Les secteurs domestiques européens ont principalement tiré les indices, à l’image des banques, de l’assurance et des télécommunications alors que les secteurs cycliques avec une exposition internationale souffraient, comme les loisirs voyages, les médias, la distribution ou les biens de consommation. La technologie en Europe résistait avec un repli limité autour de 3 % (6) malgré les craintes relatives aux impacts de la guerre commerciale et le « Deepseek moment » (7) qui a fortement impacté le secteur aux États-Unis. Autre élément marquant dans l’évolution des indices européens, la surperformance marquée du style Value (8) qui s’élève à 10,7 % (6) par rapport au style Croissance (9).


...


(1) Données mesurant l’activité économique.

(2) Indice des directeurs d’achat, indicateur reflétant la confiance des directeurs d’achat dans un secteur d’activité. Supérieur à 50 il exprime une expansion de l’activité, inférieur à 50, une contraction.

(3) Source : Eurostat, avril 2025.

(4) Source : National Bureau of Statistics of China, avril 2025.

(5) Source : Bloomberg, 31/03/2025. Performances en euros, dividendes réinvestis.

(6) Source : Bloomberg, 31/03/2025.

(7) Référence à l’annonce du lancement de DeepSeek, une solution IA chinoise venant directement concurrencer les leaders américains du secteur à moindre coût financier et énergétique, et avait ébranler leur valorisation en bourse.

(8) On parle de stratégie “value” lorsque l’investisseur recherche des sociétés sous-évaluées par le marché à un instant donné, c’est-à-dire, dont la valorisation boursière est inférieure à ce qu’elle devrait être au regard des résultats et de la valeur des actifs de l’entreprise. Les investisseurs « value » sélectionnent des titres présentant des ratios cours/valeur comptable faibles ou des rendements de dividendes élevés. "


Comme toujours, les marchés réagissent très vite, tant à la baisse qu'à la hausse, le tout est de savoir aussi bien réagir que faire le dos rond.

Ce qui n'est pas aisé, surtout pour des non-professionnels.

 

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Jean-Michel BARDOU

Expert en Gestion de Patrimoine (AUREP, Clermont-Ferrand)

Courtier toutes Assurances (vie, dommages, responsabilités)

Courtages immobiliers et crédits (à titre annexe depuis 2025)

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*Les bonnes Jouissances Pécuniaires et Patrimoniales 

**Depuis 1986, Jean-Michel BARDOU a différentes expériences en assurances et gestion de patrimoine de 1€ symbolique à plusieurs dizaines de millions d'euros selon sa clientèle de personnes physiques et/ou morales.

 
 
 

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